méditation du mois d'octobre 2018

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Méditation du mois d’octobre 2018

 

Jésus nous parle de son Eglise :

J’ai une bien-aimée…elle est souffrante, aussi je viens à son chevet. Je parlerai à son cœur et elle m’entendra. Je lui dirai des mots d’Amour, alors son cœur de nouveau s’enflammera.
L’Amour est le plus puissant des remèdes. Alors je la prendrai par la main, lui disant : « Lève-toi, ô ma bien-aimée, tu n’es pas morte mais tu dors ».

Connais-tu ma bien-aimée ? C’est mon Eglise et personne ne me la volera ! Je parle à son cœur et elle se lèvera, elle reconnaitra le langage de son Epoux, c’est un langage d’Amour et de douceur, mais c’est un langage de Vérité…

Aujourd’hui je dis : prière et charité, voilà la nourriture de mon Eglise. Ma bien-aimée est sainte et pure, mais tous ces membres ne le sont pas. En beaucoup il manque cette nourriture qui donne force au corps : la prière et la charité…
De quelle nourriture a besoin aujourd’hui mon Eglise pour se lever ? De prière, d’amour et de renoncement, ce renoncement qui combat l’égoïsme…

Je viens pour restaurer mon édifice, aussi comprends bien que je m’attaque à chaque pierre… Ne critiquez pas mon Eglise, vous blessez mon Cœur ! Ne l’accablez pas de tous les maux, ne la critiquez pas ! Elle est mienne et je l’aime…

Dites-vous : serai-je cette pierre qui défigure l’édifice ? Ou ce membre qui par ses agissements, donne mauvaise figure à la bien-aimée ? Ou encore ce mauvais chrétien qui ne suis plus la doctrine du Christ, mais sa propre doctrine qui l’arrange ?...

Vous aurez pour l’Eglise le même amour que vous avez pour Moi, car elle est mienne. Regarde cette vérité : ceux qui m’aiment le plus sont ceux qui aiment le plus mon Eglise. L’amour qu’ils ont pour Moi est à la mesure de l’amour qu’ils ont pour elle. On peut vous tromper, mes tout-petits, mais on ne trompe pas Dieu.
Les fumées de l’enfer ont passé sur l’édifice et l’on noirci… Alors je viens pour polir et faire briller, afin que l’édifice retrouve toute sa splendeur…

Je viens pour rendre gloire au Père. Je viens pour lui présenter les tout-petits qui sont restés fidèles à mon Esprit d’Amour et de Vérité. Je viens car je n’accepte pas de compromis, je suis la Voie, la Vérité et la Vie.
Ecoute cette parole : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon Amour ». Voilà les paroles du Père envers son Fils bien-aimé. Et aujourd’hui, voilà les paroles du Père envers celui qui me représente ici-bas ! Le Père a un tendre Amour pour le Pape en qui il voit son fils bien-aimé. (Sainte Catherine de Sienne appelait le pape, le « doux Christ de la terre »)
Le Fils voit en lui, le serviteur souffrant, et l’Esprit-Saint voit en lui le visage de Pierre et dit :
 « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ». Ces paroles se répercutent au long des siècles dans le cœur des Chrétiens et pour l’unité de mon Eglise.
Le Pape est tout entier dans la Trinité, comme la Trinité est en lui et vit en lui à un degré très élevé du fait de sa pureté d’âme et de la profondeur de son cœur d’apôtre. Pour ces raisons sa parole est Vérité, car l’Esprit-Saint l’habite.

Fils bien-aimé il l’est, car chef de l’Eglise mon épouse bien-aimée.
Fils bien-aimé il l’est, car serviteur de l’Eglise dont Marie est la Mère.
Serviteur du Seigneur, comme Marie fut la servante du Seigneur.
Fils, chef, serviteur et apôtre, il est le Fils bien-aimé du Père, chef de l’Eglise de lumière, serviteur et apôtre du Saint-Esprit.
Avec ces titres que Dieu lui donne, le Pape possède une grande sagesse pour gouverner l’Eglise, alliée à la vertu de prudence. Entre ses mains mon Corps Mystique est en sécurité.

                                                                   (Extraits de « J’ai Soif  1993 et  Abba Père 1994)

En ce mois d’octobre, mois du Rosaire, n’oublions pas de prier la Vierge Marie…

Le Rosaire est une arme très puissante en même temps qu’un chant très doux. C’est une douce mélodie d’amour qui frappe le Cœur maternel de Marie. C’est comme le doux langage d’un petit enfant qui charme le cœur d’une Mère. Cette louange adressée à la Mère de Dieu retombe toujours en pluie de grâce sur les hommes. Aucun « Ave Maria » n’est perdu, aucun ! Tous atteignent un but selon la volonté et les vues de DIEU.

                                                                     (Viens Esprit-Saint  1992)